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fréderic lefebvre - Page 4

  • LE SENATEUR DE VANVES TRES PRESENT DANS LES MEDIAS DEPUIS UNE SEMAINE

    Depuis une semaine, Isabelle Debré sénateur des Hauts de Seine et 1ére Adjointe au Maire de Vanves, n’a cessé de faire parler d’elle dans les médias. Le Lundi 3 Mai, elle était aux côtés de Xavier Bertrand, secrétaire Général, Frédéric Lefebvre, porte parole et Eric Ciotti, député des Alpes Maritimes au siége de l’UMP lors de la conférence de presse hebdomadaire pour présenter la proposition de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour les élèves absentéistes. Une semaine après, lundi 10 Mai, elle remettait son rapport  sur « les mineurs étrangers isolés en France » à Michéle Alliot Marie, ministre de la Justice. Entretemps, dans  une interview à Première Heure, elle confirmait bien qu’elle était candidate au Sénatoriale pour le renouvellement prévu en Septembre 2011.

     

    EXTRAITS DE L’INTERVIEW DANS PREMIERE HEURE

    Première Heure . - Référent au Sénat pour cette proposition de loi de votre collègue député Ciotti, porte parole UMP pour les retraites, avec une mission du premier ministre sur la prévention des mineurs étrangers isolés, après le travail dominical qu’est-ce qui explique cette mobilisation sur ces questions sensibles de société ?

    Isabelle Debré : «   Le rôle d’un parlementaire ne se résume pas à voter des textes techniques. Il doit être en phase avec la réalité et j’entends bien prendre toute ma part dans les débats de société. Comprendre l’évolution de notre pays, tracer des lignes, dégager des perspectives parce que nos concitoyens attendent de la politique qu’elle améliore la vie de la Cité et organise la vie sociale, est un devoir et une mission passionnante.

    P.H. – Est-ce une volonté de défendre ce gaullisme social comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine ?

    I.D. : «  Sans aucun doute, oui. Le gaullisme et les valeurs qu’il porte, sens de l’Etat, justice, équité, probité, structure mon action et mon engagement politiques.

    P.H. -  Ou La préparation des prochaines échéances sénatoriales ? Qu’en est il pour vous ?

    I.D. : «   Pour moi, la politique n’est pas synonyme de « coups d’éclat ». Ainsi, j’ai choisi, au Sénat, de toujours légiférer avec sérieux et bon sens. En ce qui concerne les prochaines élections sénatoriales je souhaite bien entendu, poursuivre mon travail de parlementaire. Je serai donc naturellement candidate et ce sera aux grands électeurs qu’il appartiendra de dire s’ils me renouvellent leur confiance.

     

    MINEURS ETRANGERS ISOLES :

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine a remis hier matin, à Michéle Alliot Marie, ministre de la Justice un rapport sur « les mineurs étrangers isolés en France »  avec des propositions pour mieux les prendre en charge. Elle n’a pas cachée son émotion : « C’est mon premier rapport de parlementaire en mission. Une mission très particulière et très humaine » a-t-elle déclaré assise au côté de MAM qui a fait part des propositions qui ont retenu son attention. Il parait que ces jeunes étrangers isolés  seraient entre 6000 et 8000 – 1100 seraient arrivés en 2009 -  concentrés dans une dizaine de départements, principalement Paris, la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise, les Bouches du Rhône, Nord Pas de Calais, Mayotte et la Guyane. « Fuyant leur pays d'origine, ils débarquent seuls, sans famille et généralement sans papiers, sur le territoire français, pour de multiples (politique, fugue… ». Ils savent qu'ici, ils vont pouvoir rester car en France, les mineurs ne sont pas expulsables. « Beaucoup comme les jeunes afghans traversent l’hexagone pour rejoindre l’importante communauté qui vit à Londres » faisait elle remarquer en constatant « que la délinquance est quasi inexistante dans cette population » mais « qu’ils sont exploités par des réseaux mafieux ».

    Elle a travaillé pendant 3 mois pour rédiger ce rapport, avec des déplacements à Fleury Mérogis, à l’aéroport CDG Roissy, dans le Nord Pas de Calais, à Mayotte, qui propose toute une série de mesures « pour une prise en charge plus adaptée de ces enfants et une meilleure coordination de tous les intervenants » : Organisation de la prise en charge des mineurs étrangers isolés avec comme chef de file la DPJ (Direction de la Protection de la Jeunesse) du ministère de la Justice, avec la création de plateformes de compétences départementale ou interdépartementale, regroupant tous les acteurs concernés « Cette plateforme constituerait une sorte de "guichet unique" pour l'ensemble des acteurs de terrain.  Il s'agit de faire travailler ensemble les services de l'État, les départements et les associations. Cette manière de procéder, déjà en oeuvre à Paris et en Seine Saint-Denis, a fait la preuve de son efficacité ».Une harmonisation des pratiques sur le territoire, tout en tenant compte du cas spécifique de l'enfant.  La prise charge dans les zones d’attente – Michèle Alliot Marie demandera aux ministres Hortefeux et Besson de faire des propositions – et dans des maisons d'accueil grâce à des solutions plus durables

    Isabelle Debré a répondu à plusieurs questions de journalistes présent, France Info, RTL, France 2, La Croix, Le Parisien, sur la DPJ, sur la compatibilité entre ce rapport et le groupe de travail créé par le ministre Eric Besson sur le même thème, sur les jeunes afghans…et a été interviewé à la fin de cette conférence de presse qui a duré une demi-heure dans un des salons du ministère de la Justice place Vendôme. Occasion d’insister sur le fait que « les mineurs sont isolés avant d’être étrangers », « que l’on connaît généralement pas d’où ils viennent, où ils veulent aller, ce qu’ils veulent », « qu’il faut être sûr qu’ils soient en sécurité et s’en occuper ».

     

  • AUJOURD’HUI A VANVES ET AILLEURS : CHEMIN DE CROIX ET MILITANTISMES

    VENDREDI SAINT : CHEMIN DE CROIX

     

    Cette journée particulière pour les catholiques sera marquée par deux séries de célébration à Vanves : Le Chemin de Croix à 12H15 à Saint François et à 15H à Saint Remy, la célébration de la Passion à 19H chez les bénédictines et à 20H30 à Saint François. « C’est au cours de l’office du Vendredi Saint qu’est lu le récit de la passion selon Saint Jean. Les fidéles sont invités à vénérer la Croix du Christ, celle qui donnera la vie, la vie en Dieu, les Sacrements. Le jeûne du Vendredi Saint comporte deux aspects : C’est tout d’abord un jeune de deuil pour le jour de ma mort du Christ, mais c’est aussi un jeûne pascal afin d’avoir faim du Christ, pour disposer le cœur à mieux accueillir le Seigneur ressuscité ».

     

     

    LENDEMAINS DE REGIONALES : APPEL AU MILITANTISME

     

    Entre les séances de thérapie de groupes, lundi dernier avec François Fillon,  et de calinothérapie avec Nicolas Sarkozy Mercredi à son retour de Washington,  André Santini (NC) notre député  a tiré les leçons du scrutin régional lors d’un dîner débat organisé à l’initiative de Paul Subrini (UMP), Vice président, et auxquels assistaient quelques vanvéens. « C’est un peu courageux de nous réunir après cette brillante victoire. J’ai comparé les chiffres de 2004 avec ceux de 2010 : Nous l’avions emporté de 47,5% sur 44% à la gauche. On avait 3,5 points d’avance. Mais entretemps, nous avons perdu Asnières et Colombes. Ce qui aura des conséquences aux Sénatoriales » a t-il constaté. « En 2004, nous avions mené une campagne dynamique. Mais cette fois-ci je ne commandais pas. Pour moi, Valérie Pécresse a été une découverte. C’est une femme courageuse. Mais beaucoup n’ont rien fait pour l’aider et certains lui ont savonné la planche ! Dans les Hauts de Seine, nous avions l’ineffable Kaltenbach qui a été balancé entre les deux tours. Et il s’est retrouvé dernier Vice Président de la Région, chargé de l’internationale. C’est lui qu’on va envoyer à Santiago du Chili, et à nouakchott se balader sur les ânes » s’est il moqué  avant de redevenir sérieux et de penser aux prochaines échéances. « Je ne suis pas sûr que tout le monde ait fait le lien entre cette élection et celle d’après. Il y aura des métastases   avec les cantonales et les sénatoriales. Méfiez-vous ! Il va falloir faire campagne en reprenant le chemin des marchés, des sorties de métro, du porte à porte. Je vois demande de faire pression. Je vois les Etats Majors faire de la thérapie de groupe. Mais il faudrait plutôt qu’ils fassent du porte à porte, retrouvent le terrain. Réveillez-vous. Il faut retrouver le militantisme ! ».

    Auparavant, Frédéric Lefebvre, porte parole de l’UMP avait reconnu « que la majorité avait vécu des moments difficiles. Mais les capitaines, on les reconnait lorsqu’il y a des vents contraires ! Il n’y a eu de 6 départements où la majorité présidentielle était en tête. Les vents contraires étaient là. Mais la gauche n’est pas de retour » a-t-il expliqué en parlant de « pourcentages trompeurs » : « On nous a expliqué que c’était le retour du FN ! Dans les Hauts de Seine, l n’y a aucun élu, ni en IDF alors qu’auparavant il y avait un groupe au conseil régional. Il a fait 1,2 millions de voix de moins qu’en 2004 et il est passé de 154 à 118 élus. Le Front de Gauche a perdu 90 élus. Europe Ecologie a augmenté ses voix et ses élus car ils avaient offert une nouvelle donne aux français. 1 français sur 2 n’est pas aller voter, et on les a rencontré avec André Santini, Et ils nous ont expliqué  « La Région ne sert à rien ! Arrêté de vous battre entre vous ! » préoccupés surtout par des problèmes d’emplois ». 

  • VANVES EN CAMPAGNE : ENFIN, ON DEBAT DU GRAND PARIS !

     

    Il a fallu du temps pour que le Grand Paris devienne un théme de la campagne régionale, notamment grâce à l’annonce d’une taxe supplémentaire pour financer le « Grand Huit » qui a été démenti très vite par le gouvernement, puis l’interview dans la revue  « l’Architecture aujourd’hui » du président de la République, et la carte de route donné par Nicolas Sarkozy lorsqu’il a reçu Valérie Pécresse et ses têtes de listes à l’Elysée pour une re-mobilisation sur le projet du Grand Paris.

    Au moins cela a un mérite, car les électeurs auront à trancher finalement entre deux visions de l’IDF : Celle de la majorité régionale défendue à travers le SDRIF. Celle de la majorité présidentielle avec le Grand Paris.

     

    Le devenir de la métropole parisienne 

     

    s’invite dans la campagne  

     

    Elle s’est faite en plusieurs étapes : Anne Hidalgo, chef de file PS à Paris pour les régionales déplorait le 18 Février dernier  que le Grand Paris soit absent la campagne : « La question de Paris métropole, Paris ville-monde est très largement absente du débat des régionales. On ne peut penser l'avenir de la région sans s'interroger sur la métropole et présenter les options qui sont les nôtres ». Elle était relayée par  l’architecte  Jean Nouvel qui  faisait part de sa « stupéfaction » : « où est passé le Grand Paris dans cette campagne électorale ? C'est hallucinant quand même, on nous promet des changements dans les années qui vont venir, comment se fait-il que ces deux mots (Grand Paris) soient bannis, on peut avoir des inquiétudes ». Ils n’ont pas été déçus car la polémique qui s’est développée la dernière semaine de Mars sur la création d’une taxe supplémentaire pour financer le métro automatique du Grand Paris, dit le « Grand Huit », a relancée le débat tant attendu.

     

    Une taxe pour financer le Grand Huit !

    Envisagée par les services des ministères de l’Ecologie et de l’Economie, elle viendrait s’ajouter à l’actuelle taxe versée au Conseil régional  (taxe complémentaire à la taxe locale d'équipement). Elle serait assise sur la valeur de la surface des nouvelles constructions en IDF, à raison de 550 euros du mètre carré. Elle serait acquittée pour les constructions, reconstructions ou agrandissements de bâtiments de toutes natures, des maisons individuelles aux immeubles de bureaux. Le taux de la taxe serait généralement de 3% mais pourrait aller jusqu'à 15% pour certaines opérations d'intérêt national (OIN). Sur la base des volumes de construction de 2007, son rendement serait d'au moins 81 ME, mais il pourrait atteindre 150 ME annuels grâce aux OIN, soit 3 milliards d'euros sur 20 ans, à rapporter aux 21 à 25 milliards d'euros de coût estimé pour la double boucle de métro. La nouvelle taxe mettrait à contribution l'ensemble des territoires franciliens même ceux qui ne seront pas desservis par le projet de métro automatique. La taxe pourrait être créée à l'automne dans le cadre de la refonte nationale des taxes locales d'urbanisme en vue de la mise en oeuvre du Grenelle 2.

    Marie-Pierre de la Gontrie, porte-parole de JP Huchon (PS) a demandé au gouvernement et à la tête de liste UMP de dire « la vérité aux électeurs : Soit le gouvernement étudie bien cette taxe et la dissimule pour des raisons électoralistes (...) Soit ce projet de taxe n'existe pas, et le financement par l'Etat du métro automatique de Christian Blanc, d'au moins 25 milliards d'euros, est toujours aussi mystérieux » a constaté la porte-parole pour qui « cette taxe n'a été évoquée ni lors du débat parlementaire sur la création de la société du grand Paris, ni lors de cette campagne par Valérie Pécresse ». Anne Hidalgo (PS) a dénoncé « un nouvel impôt gouvernemental » pour le Grand Paris dans un communiqué : « le Grand Paris de Nicolas Sarkozy équivaut ni plus ni moins à la création d'une nouvelle taxe affectée à la Société du Grand Paris… qui serait à la charge des entreprises désireuses de construire un bâtiment ou à la charge des particuliers souhaitant agrandir leur maison. Je ne peux que m'étonner de ce bonneteau fiscal: d'un côté, le gouvernement supprime la taxe professionnelle et de l'autre, s'empresse de créer une taxe particulièrement injuste afin de financer un projet de transport flou, déjà dépassé et qui ne répond pas aux attentes des Franciliens ».   Le gouvernement a démenti dés le 25 Février dernier ses informations : « le projet de loi relatif au Grand Paris, examiné en avril au Sénat, ne comporte pas de mesures financières pour financer le réseau de métro automatique » précisait on au cabinet de JL Borloo en ajoutant que « plusieurs options ont été ouvertes, dans le cadre du rapport sur les schémas de financement des transports collectifs en IDF, établi par Gilles Carrez « et que « le gouvernement n'a pris aucune position sur ces propositions ».

     

    Le président : « Oublier les clivages droite-gauche ! »

    Nicolas Sarkozy dans une longue interview parue le 2 Mars dans la célèbre revue fondée par Le Corbusier « L’architecture d’aujourd’hui » a cherché manifestement  à déminer le terrain tout d’abord en invitant à « oublier les clivages droite-gauche pour construire le Grand Paris qui ne se limite pas au projet de métro en rocade ». A ses yeux, « nous pouvons imaginer un Grand Paris plus fraternel, si nous parvenons à rendre à chaque habitant sa fierté d'appartenir à la fois à un quartier où il fait bon vivre, et à une grande métropole mondiale ». Pour construire la « capitale durable, post-Kyoto » qu'il souhaite, avec un « agencement réussi et harmonieux entre des espaces privés et des espaces publics », il faut notamment « prendre la question des banlieues à bras-le-corps. Il faut les intégrer comme jadis Paris a intégré les faubourgs, il faut distribuer les richesses ». Selon lui, « personne ne peut contester le fait que le développement du Grand Paris doit concerner l'ensemble des populations et des territoires ». Ensuite en reconnaissant le rôle du Syndicat Mixte Paris Métropole comme structure de gouvernance provisoire un Grand Paris car il « pourrait figurer une future assemblée métropolitaine. Car il faudra bien, à terme, aboutir à une entité métropolitaine, comme c’est le cas du Grand Londres ou de New York ». Enfin en assurant que l’atelier International du Grand Paris sera chargé d’élaborer les projets avec architectes et urbanismes notamment des 10 équipes qui ont planchés l’année dernière sur le Grand Par(i).

     

    Huchon : « Le fait du prince ! »

    Des propos qui ont immédiatement fait réagir le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, regrettant que le chef de l’Etat choisisse de s’exprimer sur ce thème « à deux semaines du 1er tour des élections régionales et au moment où l’Elysée convoque les têtes de listes franciliennes de l’UMP pour recadrer leur campagne ». Dans un communiqué, il dénonçait « l’immixtion » de Nicolas Sarkozy dans la campagne électorale et « l’instrumentalisation de la question majeure du Grand Paris » De son côté, Jean-Paul Huchon indiquait que Nicolas Sarkozy « ne répond pas à la question essentielle du projet de métro automatique de Christian Blanc, alors même que les services du gouvernement étudieraient les modalités d’une taxe supplémentaire et injuste pour les Franciliens ». Il a dénoncé aussi la reprise en main autoritaire du [Grand Paris] « par des instances non élues (Société du Grand Paris et Atelier International du Grand Paris) » en parlant du « fait du prince ». Bertrand Delanoë a renchéri : « Il est souhaitable qu’un vrai partenariat puisse s’établir entre tous les acteurs concernés, Etat, Paris, Région et toutes les collectivités ». Le Maire de Paris a clamé que « nul ne peut accepter que la métropole parisienne échappe à la légitimité de ses élus locaux et devienne la seule en Europe à être gouvernée par l’Etat central ».

     

    Parler du Grand Paris

    A l’occasion du petit déjeuner à l’Elysée, mardi dernier,  dont tout le monde a parlé, Nicolas Sarkozy les a exhorté à faire campagne sur le Grand Paris  comme ils ont commencé à le faire en tenant une conférence de presse sur la péniche l’Equité, QG de campagne, tout de suite après, où les journalistes les ont plutôt interrogé sur le petit déjeuner, mais sans succés. « C’est un symbole d’ouverture, car ce projet n’est ni de droite, ni de gauche. Sa réussite sera possible que si tout le monde travaille la main dans la main. Le Président a donné des preuves ! » a tenté d’expliquer Frédéric Lefebvre à propos du Grand Paris.

     

    A SUIVRE :

    Demain, les propositions et réactions des têtes de listes en Ile de france